Petite Maman chérie.
Tu as le tact d'une grosse baudruche
Qui me compresse dès que je souris.
Et moi j'aimerais bien quelque chose, fût-ce un tesson de cruche.
Pour m'affranchir de tes avis.
Tu babilles de la même voix entêtante que tes perruches,
Celles que tu élèves en série.
Et moi je lorgne les couteaux comme s'il s'agissait de fanfreluches
Me rêvant meurtrière de boîtes à pépie.
Tu bourdonnes autour de moi telle la reine d'une ruche
Disant que plus que génitrice, tu voudrais être une amie.
Et moi je me dis qu'une bonne grosse bûche
Pourrait être le remède à mes soucis.
Petite maman chérie,
Je t'aime, mais tu m'étouffes.
Quant tu me vois, tu dégorges, tu te répands, tu m'asphyxies,
Alors ma seule envie, c'est de t'étouffer avec un pouf.
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